Guatemala 2002
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25 juin 2002
Ps: j vous ai parlé des bus ?
27 juin 2002
Levés à 6h pour se tirer d'Antigua. Direction Iximiche, un site de ruines maya. On a fait pleing de bus (raaah lovely !!!!). Bon je sais que j'vous ai déjà gonflé avec ça mais c'est quand même terrible. On peut aller partout en bus au Guate, mais c'est des sauts de puces. Faut choper les correspondances à chaque village. Et y a une vraie vie autour de ces bus. A chaque arrêt y a des gamins qui rentrent pour proposer des glaces, de la bouffe, le journal, etc.. Et c'est pas pour plumer le gringos, vu au'en général on était les seuls gringos dans les bus bondés, jusque dans le travées. J'ouvre une parenthèse pour parler des tortillas qui sont super bonnes. Viande grillée et sauces différentes (en général tomates et oignons mais ça peut être du guacamole ou autres) pour 7 quetzals on se lèche les doigts et ça cale. Fin de la parenthèse culinaire (pour l'instant).
Lors d'une étape à Tekpan (un chtit bled) pour attendre un bus, j'ai pas mal déliré avec deux gamins qui me fixaient (visiblement le pseudo-blond avec cheveux longs, moustaches, barbes et piercing n' est pas répandu). Au départ, ils avaient l'air craintifs mais bon ça s'est vite transformé en concours de tirage de langue (j'ai gagné). Avec Iximiche, on a vu nos premières ruines maya. Assez impressionnantes, surtout quand on voit la maquette qui reconstitue le site d’époque. Ça correspond bien aux fantasmes (y avait même une partie recouverte par la végétation) qui m'ont fait partir au Guate.
Direction ensuite Panajachel dans un bus overbondé. Panajachel c'est sur les rives du lac Atitlan. Son surnom c'est Gringotenago (le lieu des gringos) vu qu'il y a une foule importante de hippies qui s'est installé là et que c'est bondé de touristes. Bon, sur ce coup faut avouer que les hippies ont bon gout vu que c'est magnifique (et encore magnifique c'est en deçà de la réalité). Enfing bon goût c'est pour le lieu, les hippies ont toujours un gout de merde pour les fringues et la musique, et ne parlons pas de leur philosophie: Faut que je speede le cybercafé ferme dans 10 minutes (21h). Plein de touristes partout, et l’économie d'artisanat et de resto qui va avec. En arrivant on s'est fait une chtite rando jusqu'à San Cantarina, un chtit village juste à côté dont la particularité est que les costumes des femmes ne sont pas multicolore comme dans la majorité du Guatemala (les femmes s'habillent toujours en costume traditionnels dans l'ensemble du pays mais les hommes sont à la mode gringos, sauf les paysans). Donc à San Catarina, les costumes tirent dune variété de bleu magnifique. En arrivant un peu crevés, on s'est assis pour boire et une chtite fille vient nous aborder avec son paquetage sur la tête pour nous vendre de trucs. J’achète pour 3 Quetzal (l’équivalent de 3 francs) un bracelet pour ma chérie. Emilie commence à parler avec elle, elle nous dit qu'elle a 8 ans, etc, etc.. Sur ce débarque une autre gamine plus âgé et elle est furax d'apprendre qu'on achète le trucs 3 quetzals vu qu'elle elle le vend 1. Donc elle essaie de nous fourguer aussi des trucs. Vu qu'on veut plus rien acheter, elle marronne (elle était excellente, une vraie grande gueule). Dans une démarche libertaire de conciliation, je lui propose de prendre une photos avec les trois (y avait un chtit garcon) pour 6 quetzal, deux chacun. Et ben là elle me renégocié ça, disant que c’était pas assez, pas à moins de 5 par personnes. Emilie dit que c'est trop cher et la gamine relève le truc, elle comprenait le français !!!! Bon bref, au moins une demi heure de tchatche et j'ai eu ma photo.
Allez zou, le cyber ferme, demain je vous parle du ceviche un super plat a base de poisson.
Ça y est, on prend le rythme : levé 5 heures, couché 21h because a partir de 17h y a des orages de sa race et qu'on est un peu bloqué. Demain on se fait l' ascension du volcan San Pedro sur le lac Atitlan. 5h de rando, ça va éliminer les toxines !!! On est toujours à Gringosland, Panajachel. Aujourd’hui on comptait se faire le volcan mais on s'est levé trop tard : 6h du mat... le dernier départ en rando étant à 8h. San Pedro se trouvant en face de Panajachel, il a fallu prendre une barque à moteur (pas aussi mignonne qu'un bus....) et le truc ce qui faut attendre quelle soit pleine. So une heure à poireauter (m'enfing, poireauter face au lac Atitlan y a pire....). Donc sur place on a choisi la ballade à cheval. Là je vois un sourire se dessiner sur le visage de Peggy (cette demoiselle est à l'origine de la rumeur qui voudrait que je ne sache pas monter à cheval). Ben non, j'ai chevauché comme un dieu, la crinière au vent, sur les rives du lac. Et façon c' est pas ma faute si on m'a filé un canasson qui n’avançait pas malgré mes "Bamos!" prononcés parfaitement. Un vrai boulet ce cheval. Pour trotter, fallait que le guide le harcèle. Menfing c’était une putaing de chouette balade si on oublie le fait qu'après 4 heures de canasson on a le cul en compote. On est en fait monté dans les collines autour du lac où y a reforestation. Faut savoir qu'au Guatemala comme ailleurs, les hommes avaient tendance a deforestiser leur race pour cultiver, se chauffer, etc. Mais voilà, l'Occident ayant massacré ses forêts sans états d'âmes, s'est montré donneuse de leçons au Guatemala. En gros c' est vous faite pas les même conneries que nous et on vous file de la thune. C'est pourquoi y a plein de sites protégés au Guate. Et les paysans de San Pedro reboisent (pas mal de cyprès) ou alors plantent du café (bien meilleure en photosynthèse que le maïs). Bref Europe et USA s’achètent une prothèse pulmonaire au Guatemala. Durant tout le trajet, on a croise des mecs qui allaient ou revenaient du boulot aux champs. Et des mecs qui te disent Buenos Dias ou Buenos Tardes (z'avez vu mes progrès en espagnol !) avec une machette monstrueuse ben ça reste impressionnant même s'ils ont un super sourire. Y a parfois aussi des mômes mais en général ils attendent plutôt les gringos à la descente du bateau pour leur refourguer du pain à la banane, à la coco ou au chocolat (slurp !!!). De très belles vues sur le lac et les alentours. Assez fatiguant même si ça devrait être gentil par rapport a demain. Seul regret, c’était une journée sans bus (ouin !!!!).
1er juillet
Yo soy muerte (but it's nice place to die)
Relevé à Panajachel. 5h du mat pour prendre le premier bateau, le volcan n'attend pas. la première navette est pleine de locaux qui vont bosser. L'avantage c'est qu'on fait une ballade sympa entre les différents village (ballade facturée 80 quetzals par les agences de voyages, là on paye 15 (et encore c'est le prix gringos, les locaux paient 5)). Un chtit dej' costaud et on rejoint le guide et Laura et Deborah, deux amerloques. Bob, ben finalement ça a été nous les loques... Emilie abandonne l’ascension aux 2/3 et je me traîne péniblement. Le guide, David et les deux ricaines me mettent bien 20 minutes dans la vue (sur 5h de montée). C'est décidé : "I'll drink water until I die !!!!!!!!!". Bon, ok, je sais c'est pas la première fois que je le dis... Mais j'ai craché ma race. C’était quand même pas pire que le Craigh Patrick en Irlande mais sur le San Pedro on avait pas les sac a dos de 13 kilos !!! Le guide, légèrement amusé, m a demande si je faisais du sport et j'lui ai dit "only sex & rock'n'roll", il a rigolé (et il a accéléré ce con, comme si c’était possible !!!! contrôle anti-dopage pour tous !!!!!!!!!!!!!).
M'enfing ça valait le coup. D'abord pour la vue (cette fois y avait pas le smog à deux mètres comme sur le Craig Patrick, motherfucker). Plongeante sur le lac et les villages. Mais surtout la rando en elle même. Tu débarques sur une île, tu traverses un chtit village, puis tu commences l’ascension en traversant des plantations de café, puis t'attaques la forêt de plus en plus en dense: on se serait cru dans l’île au trésor. On en viendrait presque à regretter l'attaque des pirates (tu m diras s'ils ont des machettes de la taille de celle du guide, vaut mieux éviter...).
Bon, bref, on comptait s'tirer le soir même de Panajachel, on s'est pieutés comme des sombres merdes à 20h.... Si, si 20h !!!!!!!!!
Levé à 4h (si) pour se rendre à Coban, position centrale du pays (Attlican c'est le sud-ouest). Donc 3h de bus pour Guatemala Ciudad (la capitale). Changement de gare routière. On a pu constater que c'est une ville énorme et assez moche. Une mégalopole polluée, bruyante, etc... Après Attitlan, ça change. Ensuite 5h de bus pour Coban. Des paysages de plus en plus vert, des bus de plus en plus bondés. On a appris que les school bus repeints étaient surnommés "chicken bus": Est-ce que c'est pour les couleurs ou parce qu'on y est entasses comme des poulets ?
Coban c'est pareil que Guatemala ciudad mais en beaucoup plus petit. Moche, plein de bagnoles et polluée. Heureusement que le voyage comportait de jolies paysages, parce que on s'est un peu cassé le cul...
Relevés à 4h pour aller a Lanquin, un chtit bled perdu. Pas mécontent de quitter Coban de nuit. 3h de route dans un paysage magnifique. Le côté tropical commence : des collines recouvertes de verts, du vert partout, des feuilles de plus en plus grosses. De la chaleur de plus en plus oppressante.
Dès qu'on descend du bus, des gamins nous accostent : "hotel ? pick up ?". Bon finalement on atterrit dans un hôtel sommaire mais sympa. Mais sommaire. Pas cher surtout. Le nécessaire est la : un énorme ventilo au plafond de la chambre. On embarque peu après dans un pick up avec des guatémaltèques. Direction Semuc-Champey. C'est le chtit coin de paradis local. Un gros torrent qui se termine dans des chtites retombées d'eau successives, tout ça encadré par un écrin de collines vertes et un chtit peu de forêt tropicale pour l'ombre. Vous bavez ? vous pouvez... On pourrait se croire dans Mission pour l'côté paradisiaque. Quelques heures de farniente à s'baigner (et à choper un coup d'soleil de sa race, j'en souffre encore !).
Ensuite retour à Lanquin pour visiter des grottes. Profondes, elles servaient parfois de lieu de cérémonies mayas. On y devine des formes suggestives (tigre, chien, maya sévère) si on s'attarde à détailler les parois. On comptait attendre la tombée de la nuit pour assister à l'envol des chauve-souris de la grotte. On croise deux françaises baroudeuses qui nous disent qu'en étant gentil avec le gardien on peut rester a l’intérieur de la grotte pour ça, les chauve-souris voletant autour de nous et nous évitant avec leur radar. On flippe un peu avec le David mais on dit banco. Fabuleuse expérience !!!! Imaginez vous 5 personnes dans le noir, entourés de milliers (j’exagère pas) de petites chauves-souris. Y en avait partout qui venaient vers nous, nous évitaient et sortaient, rentraient dans la grotte. un formidable ballet silencieux, éclairé par nos lampes et nos flash. Tout bonnement scotchant. Par moment on se serait cru dans l'attaque de l’étoile noire ! Au début on était recroqueville, mais par la suite, debout sans soucis. Pas une ne nous a touché pendant la demi-heure où on était parmi elles. Tout bonnement fabuleux !
Un plat rudimentaire mais costaud et au lit à 21h. Sommeil troublé par la fête du village à fond de son (putaing ces jeunes qui font du bruit a 21h !!!!!!) et une chaleur accablante.-----
2 juillet
Bon, ben ça y est, j'ai donné. Une tourista m'a scotché sur les chiottes à 4h du mat'. C'est con d'autant qu'on avait décidé de faire une grasse matinée jusqu’à 5h du mat' ! Dernier jour à Flores ce soir. On part demain pour Tikal et d'autres sites mayas dans la jungle. On va donc dormir dans des hamacs (pour éviter serpents et scorpions) emmitouflés dans des moustiquaires (moustiques et araignées). On a rien contre les jaguars.... Pas sur que le coin soit branché au bidulnet, so vous inquiétez pas si on donne pas de nouvelles (mais si on est pas en France dans deux semaines, envoyez une mission d'urgence !).
On est bien dans le Peten. Aujourd'hui on se l'est péter Indiana Jones en remontant le Rio de la Pacion en petit bateau a moteur jusqu'au site archéologique de Ceibal. Excellent ces deux heures de bateau, on se croyait vraiment dans le rôle, remonter le fleuve pour faire des fouilles d'une cité d'une civilisation inconnue. Le site est pas mal mais c'est le trip en lui-même qui est génial. On a du faire l'tour en se déplaçant sans cesse pour cause de moustiques innombrables. je me suis même fait attaquer par un jaguar (en fait le chat des gardiens qui aimait pas que je lui caresse le bide...). Passés une partie de l'aprem' à squatter dans un bled sordide Sayaxche en essayant de capter le chauffeur du minibus dans lequel David a oublié son appareil photo (avec les photos des chauve-souris, ouin !!!!!!). L'bled ressemblait vraiment a une ville champignon de chercheur d'or. On a même eu droit a l'alcoolique trilingue qui nous proposait de nous faire remonter le fleuve.
6 juillet
Là on est à Livingstone, une étape dans notre trip Indiana Jones. Livingstone c'est les Caraïbes, la mer, la forêt tropicale, bon bref changement d ambiance complet. Depuis la dernière connexion on s est fait des sites mayas dont le célèbre Tikal. J'ai réalisé un de mes fantasmes (le choix du Guate quelque-part) : un levé de soleil sur la jungle depuis le sommet d'une pyramide maya. En plus du spectacle magique des temples émergeant de la jungle, dépassant la cimes des arbres, y a pleing de bestioles fort sympas (c'est aussi un parc national) dont le pizote, absolument délirant.
Tikal est vraiment envoûtant. Les deux pyramides se faisant face sont la pièce majeure du site. je resterais plusieurs heures au sommet de l'une d'elle, suscitant l'incompréhension d'Emilie. Avec des ricains, on soudoient des gardes pour pouvoir faire un lever de soleil au sommet d'une pyramide. Les payer permet d'être protéger des bandits qui avaient l'habitude de braquer les touristes qui s'incrustaient dans le parc à l'aube pour un tel spectacle. On soupçonne que les anciens bandits sont les nouveaux gardes ... On traverse la jungle avant l'aube dans une ambiance expédition, avec ces mecs patibulaires, fusils sur l'épaule. on grimpe sur une pyramide à l'écart et on attend. Le soleil apparaît, c'est magique. Et d'un coup, la jungle s'éveille. Le silence est fracassé par des milliers d'animaux qui gueulent en même temps. Oiseaux et pleins d'autres bestioles dont on ne reconnait pas les cris. Impressionnant !
On a passé la soirée à Uaxactun un bled paumé, construit le long d'une piste d’atterrissage qui servait aux archéologues. Avec David on a joué au foot avec des gamings, l'honneur de la France est restauré, on a gagne 8 à 5. Les gosses étaient à fond, ils jouaient contre l'équipe de Zidane !
7 juillet
11 juillet
Allez zou, c'est tortilla time, on se lève a 4h pour prendre le bus, Demain on se fait le marche de Chichicastenango et on va essayer de capter Stephanie, Julien, Corinne & Co.